Texte nouvelle version :
Carol a écrit:Mon observation personnel ! nourrir beaucoup dans une eau propre....donc filtration adaptée .
Bien résumé Carol.
Lirobe, pourquoi un lissage sur une grande durée reviendrait au même ??
On préconise de nourrir moins souvent avec la méthode Michel pour ne pas polluer. On ne dit surtout pas de nourrir 2 ou 3 fois plus à chaque fois...
Pour avoir observé des bacs avec cette méthode stricte (pas le mien qui est mixte), j'y ai trouvé les poissons trop maigres (et de plus amorphes)!
En plongée ou snorkeling, on ne voit que des poissons en pleine santé et bien "pleins". Les malades, les blessés... ne survivent pas longtemps.
Les poissons passent leur temps à se nourrir du lever au coucher du soleil : ça broute ou ça mange des choses en suspension dans l'eau. Les ventres sont remplis mais j'imagine leur nourriture moins riche que celle qu'on leur donne en captivité.
La nuit les poissons dorment mais le plancton remonte du tombant et les coraux chassent polypes tout ouverts. Le jour les symbiotiques se nourrissent de lumière.
Les océans sont immenses, les possibilités pour dégrader les déchets naturels du récif ne sont pas un problème.
Tout change dans nos bacs récifaux s'ils doivent mêler poissons et coraux, ces derniers n'étant pas habitués à une eau chargée.
Alors la caricature serait d'avoir un petit labre par 150 litres d'eau. Mais avec peu de poissons, je trouve leur comportement non représentatif de ce que j'observe dans la nature.
Finalement l'équation est simple : un récif "complet" à domicile doit être soutenu par une ou plusieurs méthodes conjuguées de filtration, d'épuration, de retrait des ajouts divers pour nourrir surtout les poissons : PVs, changements d'eau et écumeur sont rarement suffisants. Un refuge est une méthode douce. Pour aller plus loin il y a le Nopox, les biopellets...
Inutile de nourrir les coraux en plus dans ces conditions, il y a assez déjà.
Pourquoi ces problèmes existent moins en eau douce, hors lacs et cas particuliers ? Car une mare connaît des phénomènes d'évaporation, de pluies. Les conditions changent et tout le monde s'y est habitué.
Sauf comme déjà dit les grands lacs africains dont certains aspects rappellent le récifal ou les cours d'eau des montagnes où l'eau est constamment pure ou presque.
J'ai l'impression qu'on nous a un peu menti avec la méthode berlinoise stricte. Elle n'est pas suffisante la plupart du temps pour maintenir un bac récifal (poissons et sps : trop de nitrates ils s'assombrissent, trop de phosphates ils ne poussent plus et donc meurent à terme).
Lirone, où en sont tes boutures d'Acroporas?
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Rosenkavalier le Lun 08 Jan 2024, 10:42, modifié 1 fois.