Carol a écrit:Perso pour moi les coraux manquent de couleurs je trouve ton bac un peux triste !! peux etre c est la qualité de la vidéo ?

Je ne trouve pas. C'est typiquement un Jaubert, plutôt réussi s'il n'y avait cet épisode d'algues. Je pense que c'est épisodique malgré tout. La décante, la zone de descente, tout cela me paraît très naturel et je suis même un peu jaloux de toute cette coralline.
Un bac comme le tien c'est tout autre chose, une autre approche, presque un autre hobby.
L'idéal c'est d'avoir les deux!
Le tien c'est comme avoir une serre tropicale chez soi.
Le sien en Jaubert c'est comme avoir ramené un morceau du biotope rocheux de Bretagne si je peux faire des comparaisons.

Tu as raison ! ayant pratiqué la plongée ...j ai nettement préféré les fonds marins au Maldives aux fonds marins de la bretagne sans vouloir froisser nos amis breton. l essentiel c est que chacun soie satisfait de son propre bac .
Pour la coraline j ai remarqué en effet que celle ci se développais plus dans les endroits avec moins de lumière. D ailleurs comme toi j en ai point dans mon bac !! car mon éclairage est puissant (960W) réglé à 80% .

J'ai pensé à toi et à ton pb d'algues en regardant cette vidéo de la chaine Le recif, à 28 minutes et 40 secondes.

Boris dit que les escargots Turbo fluctuosus semblent magiques contre les algues....

Merci de ton retour Grégoire

Je confirme… Chez moi également, les Turbos font un gros boulot. Ils sont malgré tout assez fragiles selon moi.
Dans le rapport efficacité/robustesse, les Astréas sont les meilleurs… dans mon bac tout du moins…

Chez moi les champions sont les trochus. De plus, Il se reproduisent assez facilement. Je n'ai peut-être pas de chance mais les astrea ne se reproduisent pas ou pas encore

lirone a écrit:C'est peut-être lié à la derbésia, le fait que ta microfaune péréclite.

Je viens de percuter…
Ma baisse de microfaune correspond avec l’arrêt de distribution de ma bouillie perso.
Je viens d’en repréparer (crevettes et ail mixés, une courgette râpée et blanchie, spiruline, nori haché, cubes d’artémias réhydratés et rincés). J’en redonnerai à partir de la semaine prochaine, on verra bien.

La microfaune se nourri surtout de phyto ....

Oui et ?

Je disais ça car j'avais aussi constater que ma microfaune avait baissé quand j'avais bcp de derbesia. Pourquoi ? Je ne sais pas, surement un déséquilibre.

Et pourquoi pas le contraire? La microfaune baisse pour une certaine raison et cela profite à la derbesia.
Ou encore un déséquilibre du bac a vu l'apparition de la derbesia. Un autre phénomène observable de ce déséquilibre est la disparition de la microfaune.

B@rn@bo je serais curieux de connaître le rédox de ton bac. Le mien était très bas pendant cette phase de derbesia.

Voilà c'est ce que je dis : je ne sais pas expliciter la corrélation ou la cause entre les deux.

Rosenkavalier a écrit:je serais curieux de connaître le rédox de ton bac. Le mien était très bas pendant cette phase de derbesia.

J’ai la même curiosité, mais ça n’est qu’un score pour moi.
Il aurait fallu mesurer ça avant la mise en route de l’oxydator. D’ailleurs je viens de le recharger et j’y ai mis un troisième catalyseur.
Il tourne maintenant depuis 1 mois, et je l’espérais pour limiter la croissance de la Derbésia et assurer une bonne microfaune.

Pour l’instant, ce n’est pas très convaincant, c’est le moins que l’on puisse dire.
Sans lui, la Derbésia se serait peut-être plus développée, et peut-être également plus vite…
Bref…

J’ai réensemencé il y a presque 6 mois contre la cyano, cela correspond aussi avec mon rythme d’entretien du bac.
C’est l’heure de lui donner un coup de pouce…

Par ailleurs, je peux avoir du fluconazole très vite. Donc je vais me donner un petit mois de délai pour voir l’évolution de choses.

Merci encore de vos retours…

Détrompe toi, la mesure du rédox apporte plus que ça, c'est l'évolution qui compte.
Par exemple en eau douce, je le mesurais sur un bac : il a commencé à baisser drastiquement sans changement apparent. Et soudain les cyanos sont arrivées... la baisse correspondait à l'introduction d'un couple de poissons fouisseurs dans un bac Walstad (similaire Jaubert en eau douce).
Autre exemple en marin, j'avais introduit un Zanclus qui a contaminé et tué indirectement 70% des habitants. Même des semaines après, la plupart des poissons nouvellement introduits succombaient. Il restait des traces des germes ou des parasites d'origine. Les poissons survivants avaient développé une forme de résistance mais le mal était toujours présent. Curieusement le rédox avait baissé et restait très bas. Après une longue période sans introduction pendant laquelle je nettoyais souvent l'écumeur et faisais de gros changements d'eau, le rédox a commencé à remonter. Quand il a atteint une valeur très élevée que je n'avais jamais eue auparavant, j'ai introduit un nouveau poisson et bingo, il s'est parfaitement acclimaté ! Je n'ai jamais voulu traiter ce bac.
Je rappelle qu'il faut lire la valeur rédox de préférence le matin après une certaine période de stabilité, jamais après une intervention dans le bac, nourrissage ou changement d'eau etc.

Édit : dans ton cas, ça pourrait t'aider à comprendre si tel ou tel geste va dans le bon sens.

[HS]Pour moi, Waldstad est une alternative en eau douce, tout comme le jaubert l'est en récifal, mais mis à part ça, je ne vois pas comment les mettre en commun.[/HS]

D accord avec toi Rosen !pour faire simple la valeur du redox c est la santé globale de l aquarium ...beaucoup trop de recifalistes ne tiennent pas compte de cette valeur malheureusement ou ne la mesure pas ! ne voulant pas investir dans cet appareil pourtant primordial .

lirone a écrit:[HS]Pour moi, Waldstad est une alternative en eau douce, tout comme le jaubert l'est en récifal, mais mis à part ça, je ne vois pas comment les mettre en commun.[/HS]

Dans les deux cas, c'est le sol qui fait tout, les bactéries y sont présentes en quantité avec une zone en anaérobie, c'est la base de la méthode.
Si on vient le perturber (en le remuant ou en le retournant par exemple), on perd d'un coup tous ses avantages acquis patiemment, on perturbe l'équilibre du bac.
C'est au contraire parfaitement similaire.

Ha bon tu me surprends là, je n'ai jamais entendu que le sable joue un tel rôle en Waldstad.

Bien sûr que si. Le mieux est de lire son livre pas des Ersatz sur le net.
Elle y démontre entre autres comment le cycle de l'azote est achevé avec libération d'azote gazeux.

Que fait le sol sinon? Seulement apporter l'élément fer depuis la terre ? Qu'avais-tu retenu de la méthode ?

Alors j'ai lu des ersatz sur internet. Merci pour le tacle.

Sur le youtube, je ne les retrouve plus mais j'avais consulté un ensemble de cours d'une vingtaine de vidéos abordant les différents aspects de l'aquariophilie en walstad. Et j'en avais retenu en gros ça : https://www.aquaportail.com/definition- ... lstad.html

Et je n'avais pas entendu parler de ce lit de sable épais, mais pas grave, j'ai du loupé ça puisque tu as lu le livre directement.

Edit : j'ai retrouvé une des vidéos en question https://youtu.be/4kIQfQiUstI

Je n'ai jamais dit qu'il devait être épais en Walstad!
Cela n'empêche pas d'avoir des zones sans oxygène. Le terreau ne permet pas une circulation de l'eau comme le sable donc on peut avoir ces zones.

Le lien que tu as indiqué est OK dans l'ensemble mais oublie un élément principal et induit un protocole contraire à la méthode, voir après.
Le choix du terreau, l'épaisseur du sable, l'éclairage, le choix des plantes, l'extraction par élagage, très bien.
Le bac est à peupler après 2 mois selon eux, non elle dit qu'il faut introduire les poissons le jour même!
La pause d'éclairage n'est pas conseillée par certains mais imposée par sa méthode.
Par contre ils disent bien qu'il ne faut pas déranger le sol, c'est exact.

Donc pour moi à part tout cela, l'essentiel manquant c'est :
. Dans les bacs d'eau douce, on a le cycle de l'azote (complet avec sa méthode), des retraits par élagage, des apports par la nourriture aux poissons, la photosynthèse des plantes et la respiration des poissons pour l'apport du CO2 aux plantes. Mais un élément essentiel va manquer à terme, à savoir l'élément Fer. Or le terreau naturel en est très riche, c'est la base du substrat. La difficulté est d'en trouver de qualité, sans ajouts d'engrais. Quand on observe l'étiquette d'un sac de "véritable terre de jardin", vous verrez que c'est impossible à trouver de nos jours non enrichi artificiellement !
. Il faut une couche de sable de granulométrie pas trop fine, en couche pas trop épaisse, pour la pénétration du mulm.
. Par ailleurs la terre est très riche en bactéries qui restent actives immergées, donc on peut faire son bac et introduire toute la population en un jour, en fait il faut les poissons dès le premier jour pour le CO2 pour les plantes, pour une pousse rapide au détriment des algues dans cette course initiale.
. La pause d'éclairage de 3h vers midi, certes non naturelle, permet au taux de CO2 de pouvoir remonter. Elle est obligatoire si on suit son protocole et non optionnelle comme déjà évoqué.

3 bacs sur 5 en eau douce chez moi suivent cette méthode... et ont 10 ans ou plus.

Édit : Walstad met surtout en avant son sol plus simple que ceux du commerce et pourtant plus complet : le fer, les bactéries et à terme la dernière phase du cycle de l'azote qui s'y produit, soit les nitrates en azote gazeux qui est libéré sous forme de bulles au travers du sable. S'il est en couche trop épaisse, on peut avoir des effets contraires avec production de sulfure d'hydrogène...

Édit bis : pourquoi on trouve facilement des résumés (avec des erreurs) au lieu de recommander d'acheter le livre de Walstad ? Il y a peu de texte, il y a surtout toutes les équations physico-chimiques pour démontrer sa méthode. Je sortais de mes années de CPGE quand je l'ai lu, ça allait encore sinon c'est assez ardu quand même.

Édit ter : un des chapitres les plus intéressants est celui sur les phénomènes allélopathiques ou comment certaines plantes modifient leur milieu aquatique pour concurrencer les autres plantes. Toujours en équations physico-chimiques mais ça m'a beaucoup inspiré pour comprendre la lutte entre les coraux.

Édit quater : enfin les plantes les plus adaptées à la méthode ne se trouvent souvent pas dans le commerce mais par les bourses ou échanges. Trop faciles, pas assez rentables pour les professionnels et pourtant les bacs obtenus sont superbes avec arrachage quasi hebdomadaire tellement ça pousse. Je trouve une analogie avec certains coraux beaux, faciles, à la pousse rapide mais pas forcément mis en avant à la vente...